Daphni

Waste management & supply chain optimization

Optimisation de la supply chain et réduction du gaspillage, combo gagnant !
L’inflation a persisté en septembre culminant à presque 5%. Alors que dans le secteur de l’alimentaire elle monte à 10%, les distributeurs sont à la recherche de solutions de réduction des coûts, qui permettraient d’endiguer opportunément la hausse générale des prix et d’améliorer durablement leurs chaînes d’approvisionnement.

[🇫🇷 French version]

Les gains d’efficience dans la chaine d’approvisionnement, une manne pour la réduction des coûts

Comment maintenir le pouvoir d’achat des consommateurs, et donc les prix, tout en restant compétitif ? C’est LA question centrale pour les entreprises qui subissent de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine et ses conséquences géopolitiques. Si elle est en effet accentuée par le contexte actuel, c’est en réalité une préoccupation de longue date pour de nombreux distributeurs qui cherchent constamment et naturellement à baisser leurs prix (en réduisant leurs coûts), mais aussi à augmenter leur marge (en limitant les déchets et invendus), augmenter leur revenu (en n’étant jamais sous-doté), et atteindre une meilleure efficience opérationnelle (en optimisant leurs ressources).

Aussi les entreprises investissent de plus en plus dans des solutions leur garantissant une meilleure relation avec leurs fournisseurs, une meilleure gestion des stocks, ou encore un cycle de retour plus efficace. L’objectif, en un mot : optimiser les différentes étapes de leur chaine d’approvisionnement pour réduire les coûts. Aujourd’hui, la part des invendus dans le secteur du non-alimentaire représente près de 4Md€ en valeur marchande, dont un tiers des produits sont éliminés (selon l’Ademe). Et les chiffres sont tout aussi vertigineux dans le secteur alimentaire, avec 10 millions de tonnes de nourriture jetée ou perdue chaque année en France. Une solution comme celle proposée par Ida, qui digitalise et optimise le dimensionnement des commandes quotidiennes de produits frais, permet de significatifs gains d’efficacité et de temps.

Mais si ces gains d’efficience sont naturellement source d’économie, ils s’inscrivent aussi, et c’est heureux, dans une démarche vertueuse et responsable, minimisant les déchets et la surproduction qui minent aujourd’hui les chaines d’approvisionnement, et grèvent les bilans carbone des entreprises. En prévoyant les ventes grâce à l’intelligence artificielle, Prediko réduit significativement les incertitudes dans les commandes, et offre une planification, un suivi et une commande optimisés. D’une pierre, deux coups : en affinant les stocks, les entreprises transforment les opérations d’inventaire en avantage concurrentiel, tout en limitant la surproduction et la destruction de stocks.

 

Une approche écologique

Plus globalement, l’enjeu écologique et social est sous-jacent dans la recherche d’optimisation de la chaine d’approvisionnement. A terme, ce sont de profonds changements d’usages et d’habitudes, à la fois dans la production et la logistique, qui seront nécessaires et permis par ces solutions. La France et l’Union européenne se sont notoirement engagées en ce sens : dans le domaine du gaspillage alimentaire par exemple, en fixant des objectifs (directive 2018/251, et proposition de la Commission européenne dans le cadre du Pacte Vert) ou dans le domaine de la fast-fashion, en fixant de nouvelles exigences dans la conceptions des produits (position du Conseil de l’Union européenne du 22 mai 2023).

La meilleure gestion des stocks d’abord, notamment grâce au traitement de données historiques et exogènes, peut être une solution à la destruction des biens. Une entreprise de mutualisation comme Stockly permet ainsi d’ajuster les stocks entre vendeurs sur-dotés ou sous-dotés. De la même façon, des solutions comme Autone, Syrup ou Prediko (cité plus haut), en optimisant la planification des inventaires, permettent d’éviter que les produits expirent ou deviennent obsolètes, et atteignent des objectifs similaires.

Le recyclage et le réemploi, ensuite, sont des solutions privilégiées à l’adoption d’un nouveau modèle plus responsable. Des startups comme Hubcycle, qui transforment les déchets d’aujourd’hui (autrement dit les co-produits végétaux, soit 85% du gaspillage) en ingrédients de demain, créent de nouvelles chaînes de valeur profitables pour l’ensemble de la filière, les consommateurs et la planète.

L’efficacité énergétique enfin est un levier majeur de réduction du bilan carbone des entreprises, tout au long de leur chaine d’approvisionnement. Voltfang, par exemple, propose une solution de stockage durable des batteries. Et c’est d’autant plus vrai pour le transport : en facilitant des alternatives locales, comme le fait Kheops, Nectargo ou encore Strime, les entreprises réduisent efficacement leur bilan carbone.

L’effort de gestion des déchets dans la chaîne d’approvisionnement est profitable non seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan environnemental, puisqu’elle minimise les coûts, accroît l’efficacité et améliore la durabilité des entreprises. C’est sur ces solutions, fondées sur l’exploitation de data, aidées par l’intelligence artificielle, et pensées pour optimiser les chaines d’approvisionnement, qu’il faut désormais compter.

par Alexandra Dubar, Ophélie Derlon

[🇬🇧 English version]

Supply Chain Optimization and Waste Reduction, a Winning Combination!

Inflation persisted in September, reaching nearly 5%. In the food sector, it even reaches 10%. Retailers are now seeking cost-reduction solutions to timely curb the general rise in prices and to sustainably improve their supply chains.

 

Efficiency gains in the supply chain, a boon for cost reduction

How to maintain consumers’ purchasing power, and thus prices, while remaining competitive? This is the central question for companies that are heavily affected by the effects of the war in Ukraine and its geopolitical consequences. While it is indeed accentuated by the current context, it has been a long-standing concern for many retailers who constantly and naturally seek to lower their prices (by reducing their costs), increase their margins (by limiting waste and unsold products), increase their revenue (by never being under-endowed), and achieve better operational efficiency (by optimizing their resources).

Therefore, companies are increasingly investing in solutions that ensure a better relationship with their suppliers, better inventory management, and a more efficient return cycle. The goal, in a word: optimize the different stages of their supply chain to reduce costs. Today, the share of unsold products in the non-food sector represents nearly €4 billion in market value, with a third of the products being eliminated (according to Ademe). The figures are equally staggering in the food sector, with 10 million tons of food being thrown away or lost each year in France. A solution like the one offered by Ida, which digitizes and optimizes the sizing of daily orders for fresh products, leads to significant efficiency and time savings.

But if these efficiency gains naturally lead to savings, they also fit into a virtuous and responsible approach, minimizing waste and overproduction that currently undermine supply chains and affect the carbon footprint of companies. By forecasting sales through artificial intelligence, Prediko significantly reduces uncertainties in orders and provides optimized planning, tracking, and ordering. Killing two birds with one stone: by fine-tuning stocks, companies turn inventory operations into a competitive advantage, while limiting overproduction and stock destruction.

An ecological approach

More broadly, the ecological and social challenge underlies the search for supply chain optimization. In the long term, profound changes in usage and habits, both in production and logistics, will be necessary and facilitated by these solutions. France and the European Union have notably committed to this direction: in the field of food waste, for example, by setting objectives (Directive 2018/251, and the European Commission’s proposal in the context of the Green Deal) or in the fast-fashion field, by setting new requirements for product design (Council of the European Union’s position of May 22, 2023).

Better inventory management, especially through the processing of historical and exogenous data, can be a solution to prevent goods from being destroyed. A mutualization company like Stockly allows for stock adjustments between overstocked and understocked sellers. Similarly, solutions like Autone, Syrup, or Prediko (mentioned earlier), by optimizing inventory planning, help prevent products from expiring or becoming obsolete and achieve similar goals.

Recycling and reuse are preferred solutions to adopting a more responsible model. Startups like Hubcycle, which transforms today’s waste (i.e., plant by-products, which make up 85% of waste) into tomorrow’s ingredients, create new profitable value chains for the entire industry, consumers, and the planet.

Finally, energy efficiency is a major lever for reducing the carbon footprint of companies throughout their supply chain. For instance, Voltfang offers a sustainable battery storage solution. This is particularly true for transportation: by facilitating local alternatives, as Kheops, Nectargo, and Strime do, companies effectively reduce their carbon footprint.

Effort in waste management in the supply chain is not only profitable from an economic perspective but also environmentally beneficial since it minimizes costs, increases efficiency, and improves the sustainability of companies. It is on these solutions, based on data exploitation, assisted by artificial intelligence, and designed to optimize supply chains, that we must now rely on.

By Alexandra Dubar, Ophélie Derlon